Directeur du commerce intérieur, Qui a terminé son allocution en déclarant au nom du Ministre du Commerce ouverts, les Travaux Préparatoires de NICAMEX 2023 Le Ministère du Commerce, a-t-elle souligné, a dans sa feuille de route, la recherche de toutes les opportunités internes et externes portant au développement d’un cadre d’échanges formels de qualité, en faveur du territoire national. Raison pour laquelle toutes les initiatives dans le sens du NICAMEX sont encouragées, et soutenues. Le gouvernement les voit d’un bon œil parce qu’elles offrent à des larges catégories d’acteurs économiques, d’artisans et d’autres figures, de se structurer en se mettant en évaluation, et en confrontation avec d’autres, sur d’autres échelles, avec d’autres normes et pratiques. Le Ministère du Commerce offrira donc son expertise pour mobiliser toute l’ingénierie nécessaire à la tenue et au succes du NICAMEX, autant qu’il s’engage à répertorier les filières qui seraient les plus à même de bénéficier d’un accroissement des flux avec le Nigéria. De larges données sont déjà disponibles pour ce qui est du secteur Agricole. une fois qu’on regarde de près les statistiques des régions de l’Extrême-Nord par exemple, du Nord, de l’Adamaoua, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; en clair, celles qui sont situés sur la frontière et commercent donc le plus avec le Nigéria. Dans son ensemble, le Cameroun compte près de 400 000 entreprises de toutes tailles, dont seulement 300 environ sont considérées comme « grandes », quelques 4 000 comme moyennes et tout le reste comme petites ou très petites, généralement informelles. Il y a donc un enjeu de montée en échelle et en savoir-faire de commerce, de la part de tous ces acteurs, quels qu’ils soient. Car, vendre au-delà des frontières, c’est clairement préempter des niveaux de compétences supérieures qui, en bien des aspects en ce moment, manquent à notre économie.